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    Nouveaux contes bleus

    Edouard Laboulaye, est un juriste et un homme politique français. Il fut député, puis sénateur inamovible de la Troisième République. C'est lui qui insuffla l'idée d'offrir une statue représentant la « Liberté » aux États-Unis. Extrait : Le paysan était devant sa porte, occupé à traire sa vache, tandis que tous les enfants se pressaient autour d'elle et la caressaient. Quand il eut reçu le message du prince, le bonhomme secoua la tête et dit qu'il ne céderait Bukolla à aucun prix. -- Elle est à moi, ajouta-t-il, c'est mon bien, c'est ma chose, je l'aime mieux que toutes les vaches et que tout l'or du roi. Prières ni menaces ne le firent changer d'avis. L'heure avançait ; le chef des gardes craignait le courroux du maître ; il saisit le licou de Bukolla pour l'entraîner ; le paysan se leva pour résister, un coup de hache l'étendit mort par terre. À cette vue, tous les enfants se mirent à sangloter, hormis Briam, l'aîné, qui resta en place, pâle et muet.

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    Tony Sans-Soin

    Madame Gilbert, mère de quatre enfants, était restée veuve à quarante ans. Si son mari ne lui avait pas laissé assez de fortune pour établir ses enfants, elle avait de quoi vivre. L’éducation est la fortune des jeunes gens pauvres ; aussi madame Gilbert endurait-elle les plus grandes privations pour pouvoir élever ses trois fils. Elle avait un frère qui aimait tant sa nièce et ses trois neveux, qu’on ne le nommait pas autrement que ...

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    Trois contes

    Après une enfance miséreuse où elle fut placée comme simple fille de ferme dans la campagne normande à la suite de la mort de ses parents, Félicité fait la rencontre au bal d'un jeune homme qui lui plaît et la demande en mariage. Le moment dit, l'amoureux n'est pas au rendez-vous, et elle apprend que celui-ci s'est marié avec une riche vieille fille afin de payer un « homme » pour assurer sa conscription à sa place.

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    Un coup de feu et autres ...

    Un coup de feu: Dans une garnison militaire d'un bourg de Russie, Silvio, un ancien militaire, partage les fêtes des officiers. Bizarrement il refuse de se battre en duel bien qu'il ait été offensé. Il explique à un jeune homme qu'il a en sympathie, qu'il a un duel en cours commencé il y a six ans et que l'heure est bientôt venue de le terminer. Cinq ans plus tard, ce jeune apprend la fin de l'histoire

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    Un Fait-divers

    On avait tellement l'habitude, au régiment, de l'appeler Peau-de­-Balle, que, maintenant, impossible de retrouver son vrai nom. Aussi, si vous n'y voyez pas d'inconvénient, va pour Peau-de-Balle ! Un étrange type, ce Peau-de-Balle, mystérieux, flemmard comme une brigade de lézards, loyal à faire pâlir Bayard et sa descendance. Je l'ai vu exécuter bien peu de corvées, mais jamais, au grand jamais, je ne l'ai entendu proférer le plus petit mensonge, tenter la plus mince carotte contraire aux lois de l'honneur.

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    Contes d'un voyageur, tom...

    Avec ses Contes du voyageur, Irving nous convie autant au voyage et à l'exotisme, qu'aux vagabondages de l'imagination, humaine et littéraire, dans toute sa splendeur. Ajoutez à ces récits la traduction française bancale et délicieusement vieillotte de 1825. Extrait : J'assistais un jour à un dîner de chasseurs donné par un vieux baronnet, grand amateur de la chasse au renard, qui tenait gaiement son ménage de garçon, et habitait, dans une de nos provinces du centre, un château à tourelles, ancienne propriété de famille. Il avait été autrefois admirateur passionné du beau sexe ; mais, après avoir étudié avec beaucoup de succès les femmes des divers pays pendant le cours de ses nombreux voyages, il était revenu chez lui, possédant, à ce qu'il s'imaginait, une profonde connaissance des ruses féminines, se croyant, de plus, passé maître, en l'art de plaire : mais il essuya la mortification d'être trompé par une petite pensionnaire à peine à l'alphabet de la science de l'amour.

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    Contes d'un voyageur, tom...

    Avec ses Contes du voyageur, Irving nous convie autant au voyage et à l'exotisme, qu'aux vagabondages de l'imagination, humaine et littéraire, dans toute sa splendeur. Ajoutez à ces récits la traduction française bancale et délicieusement vieillotte de 1825. Extrait : Je commençai malheureusement ma carrière, nous dit-il, par être le bambin le plus espiègle et le plus malin de l'école ; je fus ensuite assez malheureux pour me voir le plus grand génie de mon village. Mon père, procureur de campagne, comptait que je lui succéderais dans ses fonctions ; mais j'avais trop de génie pour m'appliquer, et mon père admirait trop mon génie pour vouloir l'arrêter dans sa marche : je fréquentai donc la mauvaise compagnie, et je pris de mauvaises habitudes. Entendez-moi bien ; je veux dire que je fréquentai les savants et les précieuses du village, et que je me mis à composer des poésies pastorales.

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    Contes d'un voyageur, tom...

    Extrait : Je n'avais pas de chapeau, et le sang coulait de ma blessure : je m'efforçai néanmoins de l'étancher avec mon mouchoir de poche, que je liai autour de ma tête. Le capitaine de la bande me conduisait en triomphe, croyant que j'étais le prince. Nous étions déjà bien loin, quand un des ouvriers le détrompa. Sa rage fut terrible ; il était trop tard pour retourner au château et pour tâcher de réparer son erreur ; car depuis ce temps, l'alarme aurait été donnée et tout le monde serait sur ses gardes. Il me lança un regard féroce... il jura que je l'avais trompé, que je lui avais fait manquer sa fortune... et il me dit de me préparer à la mort. Les autres brigands étaient également furieux. Je les vis porter la main à leurs poignards, et je savais que la menace de la mort est rarement une vaine démonstration chez ces scélérats. Les ouvriers s'aperçurent du danger où m'avait mis leur révélation, et ils s'empressèrent d'assurer le capitaine que j étais un homme pour lequel le prince paierait une grosse rançon. Cet avis arrêta les bandits. Quant à moi je ne puis dire que je fusse fort effrayé de leurs menaces.

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    Contes d'un voyageur, tom...

    Ami de Walter Scott, très apprécié des romantiques anglais Coleridge et Byron, Washington Irving va s'affirmer très vite, au début du XIXe siècle, comme un écrivain américain d'envergure nationale avec pour seul véritable rival, Fenimore Cooper. Bien avant sa mort d'ailleurs, son nom illustre déjà l'enseigne d'un hôtel new-yorkais et d'une compagnie de chemin de fer, et sa maison de style néo-gothique est devenue un lieu de pèlerinage ! Écrivain atypique, il joue un rôle d'avant-garde dans l'invention de ce genre très américain, le conte, dont Poe, son admirateur, s'arrogera bientôt la maîtrise d'œuvre. Tous les deux, Poe et lui, s'inscrivent de la même manière, comme à contre-courant, dans cette tradition gothique à la limite de l'horrible et du dérisoire. Les Contes d'un voyageur, publiés en 1824 constituent ce qu'on a voulu appeler le "sportive gothic" -gothique sur le monde ludique- où l'auteur apparaît maître du non-dit, du suspense, du mystère sans fond, du titillement des nerfs jusqu'à l'absurde.

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    Contes fantastiques Cinqu...

    Les malheurs arrivés à l’étudiant Anselme. – Du canastre de santé du recteur Paulmann, et les couleuvres vert d’or. Au jour de l’Ascension, à deux heures après midi, un jeune homme à Dresde passait en courant la porte Noire, et vint donner juste contre une corbeille remplie de pommes et de gâteaux qu’une vieille femme laide offrait à bas prix, de sorte que tout ce qui était heureusement échappé à la meurtrissure de la secousse, fut lancé au dehors du panier à la grande joie des polissons de la rue qui se partagèrent le butin que le hâtif jeune homme leur avait distribué.

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