La nuit est douce, Caressante, De celles qui laissent sur la peau des frissons incertains... Au milieu des riches tentures, des buissons de roses, des bruissements d'étoffe, des rires, des soupirs et des mille lumières. la fête étincelle. Derrière les lianes fleuries, Jean Gaussin contemple les danseurs. Blond, le visage hâlé par son soleil méridional... Perdu parmi la foule bariolée des Peintres et des sculpteur parisiens... La musique, les parfums, les bras nus l'effraient d'abord puis l'enivrent. Brusquement, elle est à ses côtés. Sapho ! Belle, mystérieuse, sensuelle. Quand elle l'entraîne, il la suit. L'amour fera le reste... L'aniour, un poison si précieux et si doux que, distillé avec adresse, il pénètre et corrompt jusqu'au tréfonds de l'âme...