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    Nanon

    C'est en 1850, à la fin de sa vie, que la marquise de Franqueville écrit ses Mémoires. A la veille de la Révolution, la petite Nanon, pauvre paysanne illettrée, devient l'amie du "petit moine" Emilien de Franqueville, bientôt rendu à l'état laïque par la fermeture des couvents. L'écho de la Révolution ne parvient que très assourdi dans ces campagnes reculées, mais la vieille société féodale chancelle, les biens nationaux sont vendus et Nanon va pouvoir, à force de courage et d'intelligence, conquérir son destin de femme. Poème champêtre à la gloire de la Creuse et du Berry, hymne au XVIIIe siècle de Rousseau, ce roman évoque la Révolution du point de vue de la paysannerie, classe majoritaire dont le XIXe siècle a peu tenu compte. Publié en 1872, peu de temps après le traumatisme de la Commune, Nanon est porté par les convictions républicaines et féministes de George Sand, dont c'est sans doute la dernière grande œuvre.

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    Niétotchka Nezvanova

    Nétotchka Nezvanova, écrit entre 1847 et 1849, alors que Dostoïevski n’avait pas trente ans, met en scène une jeune orpheline amoureuse de son beau-père — violoniste peut-être génial mais alcoolique —, puis attirée par la fille de l’homme qui finalement la recueille et l’éduque. Chemin faisant, au gré de sa vie chaotique, se révèle sa passion pour le chant. Conçu comme une œuvre majeure, poursuivi avec passion, ce roman, partiellement publié, fut interrompu par l’arrestation de Dostoïevski en 1849. Il resta inachevé. Repris puis republié en 1860 et en 1866, il s’arrête au milieu d’une scène, au moment précis où l’héroïne entre dans l’âge adulte.

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    Notre coeur

    Le roman raconte l'histoire d'une femme du monde, froide et sans coeur, frigide ou lesbienne peut-être, comme Maupassant en a connu, qui se livre ici plus que dans aucun de ses romans. Le héros, face à cet être fascinant et redoutable, prend une autre maîtresse, qui ne lui suffit guère. Il est dévasté par une passion amoureuse, violente, mélancolique et cruelle. C'est un roman douloureux, écrit par un Maupassant déjà malade, et qui dit comme un adieu aux femmes qui ont été le désir, le tourment, et les victimes de sa vie. On y voit le personnage de l'artiste qui se dégrade, écrit de moins en moins, face à la femme moderne, produit d'une société parvenue à un point critique. Comme dans le remarquable Sur l'eau, c'est un aspect inattendu de l'art de Maupassant, dans la longue durée du roman, qui se révèle ici.

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    Nouvelle histoire de Mouc...

    Si on se bornait à résumer cette brève histoire, elle ne pourrait apparaître que comme l'évocation d'un univers bouché, d'où on ne peut s'évader que par le suicide. Comme tant d'enfants du monde bernanosien, Mouchette se jette sans prudence dans le risque. On ne nous dit pas ce qui la pousse au départ, si elle fuit l'école si étrangère, la maison étouffante, ou si elle obéit à une vague attente, une inconsciente quête du Paradis. Elle s'en va, tout simplement, par un soir de brume, erre dans les bois trempés, rencontre un vagabond... D'un bout à l'autre du récit, Bernanos parle de Mouchette avec une telle tendresse qu'il est impossible de ne pas deviner à chaque minute, penché sur l'enfant abandonnée, un regard de compassion totale, absolument semblable au regard des prêtres bernanosiens; ce regard, c'est celui du romancier, qui est présent à ce drame comme un personnage invisible.

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    Numa Roumestan

    Aux arènes d'Aps-en-Provence, la foule applaudit Numa Roumestan. À quarante-trois ans, devenu un homme politique en vue, il est de retour au pays avec sa femme Rosalie, déconcertée puis charmée par la couleur locale. Numa, vingt ans plus tôt, faisait son droit à Paris, financé par un cabaretier qui spéculait sur ses talents prometteurs...

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    Olivier Twist , tome I

    Extrait: "Parmi les divers monuments publics qui font l’orgueil d’une ville dont, par prudence, je tairai le nom, et à laquelle je ne veux pas donner un nom imaginaire, il en est un commun à la plupart des villes grandes ou petites : c’est le dépôt de mendicité. Un jour, dont il n’est pas nécessaire de préciser la date, d’autant plus qu’elle n’est d’aucune importance pour le lecteur, naquit dans ce dépôt de mendicité le petit mortel dont on a vu le nom en tête de ce chapitre. "

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    Olivier Twist , tome II

    Extrait: Après avoir réitéré à ces dames l’assurance qu’elles seraient agréablement surprises à la vue du criminel, le docteur prit le bras de la jeune demoiselle, offrit la main à Mme Maylie, et les conduisit, avec beaucoup de cérémonie, au haut de l’escalier. « Maintenant, dit-il à voix basse en tournant doucement la clef dans la serrure, vous allez me dire ce que vous en pensez. Quoique sa barbe ne soit pas fraîchement rasée, il n’en a pas l’air plus féroce. Attendez... laissez-moi voir si vous pouvez entrer. »

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    Olympe de Clèves, tome I

    Ce roman d' Alexandre Dumamas n'est pas, comme la plupart de ses oeuvres, un roman d'histoire ou de cape et d'épee, bien quelles duels et les rebondissements y soient légion. C'est un roman d'amour dans ' les milieux du théâtre, en ce XVIIlle siècle plein de panache et de frivolités. L'héroïne, Olympe de Clèves, est une de ces actrices dans la tradition des Champmeslé, dont la beauté gouverne le coeur des hommes. Sa rencontre avec Bannière va bouleverser son destin. Lui est novice' chez les Jésuites, mais son plus cher désir est de monter sur les planches...

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    Olympe de Clèves, tome II...

    Comment le cheval de Bannière courut jusqu'à ce qu'il s'arrêtât, et de quelles honnêtes personnes notre héros fit connaissance dans un bourg dont nous avons oublié le nom: - Le cheval était bon coureur, Bannière sentait le besoin de courir. Il en résultait que lorsque le cheval, par trop fatigué, ralentissait le pas, Bannière lui mettait les éperons dans le ventre, et que le généreux animal repartait au galop. Il en résulta que l'homme et le cheval fournirent d'une seule traite une course longue et rapide. Cependant, deux heures après le départ de Lyon, Bannière avait été obligé de donner quelques instants de repos à lui-même d'abord, et ensuite à sa monture...

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    Olympe de Clèves, tome II...

    Ce que les canons permettent et ce que les canons ne permettent pas: - Quant à M le duc de Richelieu, qui paraissait moins dangereux au comte que Pecquigny, il ne pouvait, on le comprend, rester en si bon chemin. Après avoir prévenu loyalement le mari, c'est à dire après avoir fait la déclaration de guerre, il ne lui restait plus qu'à engager les hostilités. On voit que la même tactique était adoptée des deux côtés. Richelieu avait prévenu le mari. Pecquigny avait prévenu l'amant...

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