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    L'interdiction

    La Comédie humaine - Études de moeurs. Troisième livre, Scènes de la vie parisienne - Tome II. Dixième volume de l'édition Furne 1842. Extrait : Le magistrat n'était pas le personnage le moins pittoresque au milieu de cette assemblée. Il avait sur la tête un bonnet de coton roussâtre. Comme il était sans cravate, son cou, rouge de froid et ridé, se dessinait nettement au-dessus du collet pelé de sa vieille robe de chambre.

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    L'Iroquoise de Caughnawag...

    On était à la fin de juin 1802. Six heures du soir avaient sonné sur la clochette de la petite chapelle du village de Lachine. Le soleil secouait ses gerbes d’or au front des grands érables qui miraient leurs têtes chevelues dans les ondes du Saint-Laurent ; la brise murmurait un hymne séraphique dans les rameaux touffus et ridait par ses baisers frémissants la face argentée du beau fleuve. Aux suaves harmonies du rossignol se mariaient le gazouillement du goglu et au bêlement lointain des troupeaux dispersés dans les vastes prairies ; mille exhalaisons parfumées embaumaient l’air ; toute la nature semblait enivrée d’amour et d’ambroisie.

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    L'isolée

    Les religieuses d'une école primaire à Lyon sont dispersées par la brutale application des lois laîques (1902-1905) et leur sécularisation rendue inévitable. L'une d'elles s'abandonnera jusqu'à la prostitution. Ce roman mêle la matière spirituelle et la fragilité humaine. D'un grand réalisme spirituel. Extrait : Ses quatre compagnes l'entouraient, et le sourire du revoir était encore sur leurs lèvres. Il fallait un instant pour que la nouvelle s'enfonçât jusqu'au cœur. Mais elle toucha partout le fond même de ces âmes, plus capables de souffrir que d'autres, parce qu'elles avaient plus d'amour. Il n'y eut pas de cris, mais des frémissements, des mots murmurés, appels à Dieu qui était leur force et leur refuge, des fronts qui se penchèrent, des mains qui se rapprochèrent, des paupières qui se fermèrent sur la première larme et tâchèrent de la retenir.

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    L'oeuvre

    Quatrième de couverture : Le peintre Claude Lantier, personnage central de « L'Oeuvre », déjà apparu dans le « Ventre de Paris », ne voit pas seulement peser sur lui une hérédité qui le condamne à rester un « génie avorté ». Il est témoin, acteur et victime du profond bouleversement qui secoue l'art français à partir de l'impressionnisme. En outre - tout comme l'écrivain Sandoz, autre personnage majeur du roman - l'artiste angoissé exprime les questions que Zola se pose sur la nature de toute création humaine.

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    Louis Lambert

    Le roman, écrit à la première personne, décrit la rencontre du narrateur avec un jeune homme surdoué, étudiant au collège des oratoriens de Vendôme grâce à la protection de Madame de Staël. Absorbé par ses études personnelles, Louis reste à l’écart des autres. Il est souvent l’objet de railleries et de brimades. Parmi ses lectures, on retrouve Swedenborg, dont les théories apparaissent encore dans Séraphîta. Le jeune homme est un génie dont ses professeurs ne comprennent pas la soif d’absolu, car ce génie passe pour fou auprès de tous, excepté Pauline, sa femme, qui prend soigneusement note de ses pensées et les réunit dans le Traité des volontés qu’il n’a pas eu le temps d’achever.

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    Lucrezia Floriani

    Lucrezia Floriani, une mondaine de 30 ans l'actrice et mère de 4 enfants avec 3 pères différents, rencontre et tombe amoureuse du prince Karol, un déprimé, aristocrate introspective.

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    Ma tante Giron

    René Bazin, né à Angers le 26 décembre 1853 et mort à Paris le 20 juillet 1932, est un écrivain français, à la fois juriste et professeur de droit, romancier, journaliste, historien, essayiste et auteur de récits de voyages. extrait : Il ramassa la bête, examina la blessure, -- une demi-douzaine de grains de plomb dans la nuque, -- et se donna le plaisir de glisser lui-même la victime dans la carnassière du garde, déjà pleine, sur laquelle s'arrondissait, luisante et glorieusement usée par endroits, une peau de sanglier. Puis il atteignit un flacon d'huile, une brosse courte, un paquet de chiffons, et s'assit sur l'herbe. Le baron Jacques, que l'ardeur de la jeunesse et le dépit d'un coup manqué poussaient en avant, s'était déjà remis en route. Il se retourna en disant : --~Mais, venez donc, il y a des perdr...

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    Madame Bovary

    C'est l'histoire d'une femme mal mariée, de son médiocre époux, de ses amants égoïstes et vains, de ses rêves, de ses chimères, de sa mort. C'est l'histoire d'une province étroite, dévote et bourgeoise. C'est, aussi, l'histoire du roman français. Rien, dans ce tableau, n'avait de quoi choquer la société du Second Empire. Mais, inexorable comme une tragédie, flamboyant comme un drame, mordant comme une comédie, le livre s'était donné une arme redoutable : le style. Pour ce vrai crime, Flaubert se retrouva en correctionnelle.

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    Madame Corentine

    Ombre et lumière se mêlent dans ce roman publié à la fin du XIXe siècle - l'un des tout premiers de René Bazin -, dont la scène se déroule sur les côtes nord de la Bretagne entre Perros-Guirec, Lannion et l'île de Jersey. C'est un roman breton : lumière éclatante, climat rude et mer forte, dans un monde de pêcheurs et de marins. Drame conjugal, provoqué par l'intransigeance d'une belle-mère possessive vis-à-vis de son fils, à qui elle a légué sa petite entreprise, Madame Corentine est également un roman psychologique. Après la séparation du jeune ménage, la petite-fille, Simone, se trouve douloureusement tiraillée entre son père et sa mère. Devenue une jeune personne vive et décidée, elle va rivaliser alors d'ingéniosité et de tendresse pour favoriser les retrouvailles de ses parents.

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    Madame Gervaisais

    Rome, la Ville sainte avec ses innombrables églises ténébreuses et étincelantes comme des grottes illuminées, la Ville solaire avec la vie grouillante de son peuple, l'enchantement de ses jardins, de ses fresques, de ses ruines, tout cela revit dans Madame Gervaisais, le dernier roman écrit par les frères Goncourt avant la mort du plus jeune, Jules, en 1870. Admirable témoignage sur la capitale du Baroque, ce roman est aussi un portrait de femme, dans la lignée des héroïnes douloureuses de la peinture, du roman et du théâtre fin-de-siècle. En organisant la rencontre entre la féminité ecclésiastique de Rome et la féminité parisienne de Mme Gervaisais, les Goncourt ont découvert la formule que Barrès rendra célèbre : Du sang, de la volupté et de la mort.

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