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    Horace

    Il faut croire qu'Horace représente un type moderne très fidèle et très répandu, car ce livre m'a fait une douzaine d'ennemis bien conditionnés. Des gens que je ne connaissais pas prétendaient s'y reconnaître, et m'en voulaient à la mort de les avoir si cruellement dévoilés. Pour moi, je répète ici ce que j'ai dit dans la première préface ; je n'ai fait poser personne pour esquisser ce portrait ; je l'ai pris partout et nulle part, comme le type de dévouement aveugle que j'ai opposé à ce type de personnalité sans frein. Ces deux types sont éternels, et j'ai ouï dire plaisamment à un homme de beaucoup d'esprit, que le monde se divisait en deux séries d'êtres plus ou moins pensants : les farceurs et les jobards. C'est peut-être ce mot-là qui m'a frappée et qui m'a portée à écrire Horace vers le même temps. Je tenais peut-être à montrer que les exploiteurs sont quelquefois dupes de leur égoïsme, que les dévoués ne sont pas toujours privés de bonheur.

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    Humiliés et offensés

    Le premier grand roman de Dostoïevski est sans doute l'un des plus destructeurs qu'il ait écrits. C'est bien un sentiment de malaise et d'amertume qui naît de cette histoire dans laquelle le narrateur, un romancier phtisique et solitaire, aime désespérément une jeune fille qui succombe au charme d'un freluquet ; une histoire qui met en scène deux malédictions paternelles pour deux femmes qui ont fauté ; une histoire au bout de laquelle seuls les monstres seront récompensés. Malgré la noirceur des personnages, le lecteur ne pourra qu'être saisi par la force juvénile du lyrisme, par la joie pure du romancier qui s'abandonne à une intrigue sentimentale, relevée à tout instant par l'ironie la plus fine.

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    Illusions perdues

    Tu seras journaliste, lui criait sa conscience, comme la sorcière criait à Macbeth : Tu seras roi. Être journaliste, c'est devenir proconsul dans la République des lettres. avoir tous les pouvoirs. L'ambition dévoiera Lucien Chardon. Ses poèmes ont séduit la noblesse de province. Il monte à Paris, prend le nom de sa mère, de Rubempré, et s'introduit avec succès dans la presse et les milieux littéraires. Enivré de gloire, c'est un dandy avec tilbury et canne à pommeau d'argent. Qu'importe s'il a ruiné sa sœur et David, l'imprimeur d’Angoulême, s'il a perdu son âme pour réussir. Cette fresque tirée des Scènes de la vie de province est prodigieuse. La caricature des journalistes et des libraires-éditeurs est féroce. Chaque personnage de cette Comédie humaine déborde d'énergie, celle dont Balzac était plein. Mais, semblent nous dire les Illusions perdues, consacrer cette énergie à se pousser dans la société c'est rater la vie et ses vraies richesses.

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    indiana

    À Paris, Mme Dudevant est morte. Mais G. Sand est connu pour un vigoureux gaillard, écrit à propos d'Indiana, son premier roman, celle qui deviendra la bonne dame de Nohant mais n'est pour lors qu'une jeune femme vivant courageusement sa solitude après un mariage raté et quelques aventures aussi passionnées que décevantes. Indiana a fait George Sand et c'est à travers l'écriture que celle-ci a conquis sa liberté, sa dignité de femme, son identité même. "La cause que je défendais, dira-t-elle plus tard, est celle de la moitié du genre humain, celle du genre humain tout entier : car le malheur de la femme entraîne celui de l'homme comme celui de l'esclave entraîne celui du maître." Et : "J'ai écrit Indiana avec le sentiment non raisonné, mais profond et légitime, de l'injustice et de la barbarie des lois qui régissent encore l'existence de la femme dans le mariage, dans la famille et dans la société ."

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    Ingénue, tome I

    Marat, médecin aux écuries du comte d'Artois, et Danton, avocat, font connaissance à l'occasion de l'annonce du remplacement de M. de Brienne par Necker au poste de ministre des finances. Au cours d'un déjeuner, Marat raconte à Danton un épisode de sa jeunesse qui a bouleversé sa vie aussi bien moralement que physiquement. En Pologne, il fut le professeur de la belle comtesse Cécile Obinska dont il tomba amoureux fou. Devant son mépris, il lui fit prendre un narcotique et abusa d'elle. A la suite de quoi il fut roué de coups et laissé pour mort.

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    Ingénue, tome II

    Si le lecteur veut bien nous suivre avec cette confiance que nous nous flattons de lui avoir inspirée, depuis vingt ainsi que nous lui servons de guide à travers les mille détours du labyrinthe historique que, dédale moderne, nous avons entrepris d'élever, nous allons l'introduire dans le jardin du Palais-Royal pendant la matinée du 24 août 1788. Mais, avant de nous hasarder sous l'ombre de ce peu d'arbres que la cognée de la spéculation a respectés, disons un mot du Palais-Royal

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    Jack

    Jack, un garçonnet de sept à huit ans, est placé comme pensionnaire au Gymnase Moronval par sa mère, Mme Ida de Barancy. Dans ce collège, celui-ci rencontre d'Argenton, un professeur de littérature, chef de file des Ratés. Commence pour « le pauvre enfant » une vie cruelle...

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    Jacques le fataliste

    Deux personnages déambulent en philosophant. On ne sait qui ils sont. On ne sait d'où ils viennent. On ne sait où ils vont. Tout ce que l'on sait, c'est que l'un est le maître de l'autre. Bientôt on se demandera lequel...

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    Jacquot sans Oreilles

    En 1858, Dumas visite Saint-Pétersbourg ; il en rapporte l'histoire du prince Groubenski, qui vivait dans son château sur la Volga à la fin du XVIIIème siècle. L'auteur emprunte au récit de Jacquot, vieux domestique du prince, la nostalgie d'une Russie munificiente, excessive. Chez Groubenski les roubles encombraient la cave, le harem débordait et le peuple crevait d'avoir trop bu en des fêtes suicidaires. Juste et généreux, le prince traitait également moujiks, commerçants et nobles, ordonnant aux marchands de tromper les riches, jamais les pauvres. Mais fou, il aimait et tuait à plaisir, ne craignant que le tsar et le Père éternel. Non sans raison d'ailleurs, car ce diable d'homme usa sa femme et fit assassiner son angélique belle-fille qui se refusait à lui... Un caractère exceptionnel, un sujet en or, à la démesure du grand Dumas

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    Jane

    L'histoire se passe en 1812. Un jeune lieutenant, Elim Melosor, second à bord du bateau russe Le Vladimir à l'époque des guerres napoléoniennes, assiste au naufrage d'un navire au large de la Hollande, pays ennemi. Accompagné de cinq marins, il tente de sauver les sinistrés. Ils ne peuvent y arriver; leur chaloupe est détruite et les marins sont rejetés sur les côtes de Hollande. Ils se réfugient dans un moulin, juste au bon moment pour sauver les occupants, attaqués par des bandits. Les Van Naarvaersen, cette famille de riches commerçants hollandais qui, reconnaissante, recueille les naufragés, sont heureusement amis de la Russie. On décide de cacher les marins et de présenter le lieutenant comme un neveu venu d'Allemagne, jusqu'à ce que l'on trouve un moyen de leur permettre de retourner à bord de leur bateau. Les sympathiques parents ont une jeune fille de 16 ans, Jane. Le beau lieutenant en devient amoureux et les jours s'écoulent rapidement, emplis de promesses éternelles. S'ensuivent quelques rebondissements mais tout se terminera dans la joie et l'allégresse

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