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    L’ami du village

    Dans un village, l'arrivée d'un nouvel instituteur, un maître comme on disait antan, va bouleverser les habitudes des gens. Un livre empreint de social, avec en toile de fond romanesque, la substitution d'un enfant à la naissance. Extrait : « À l'aide ! Au secours ! » Il bondit au dehors, courut dans la direction de la voix, aperçut un enfant, une fillette, qui fuyait, éperdue, devant un homme dont l'aspect justifiait ses cris. Vêtu d'un sarrau en haillons, les cheveux en broussailles, la barbe inculte, la mine hâve et sinistre, le regard étincelant d'une fureur bestiale, cet homme avait tout l'air d'un loup se ruant sur une proie.

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    L’ami Fritz

    Rien ne réjouit Fritz Kobus comme de déguster un dîner fin en bonne compagnie si ce n'est peut-être de taquiner son vieil ami le rabbin David Sichel sur sa manie de vouloir marier les gens et lui Fritz en premier. Garçon il est et sûr de le rester au point d'en parier sa vigne du Sonneberg. Au mariage prôné par David, il préfère la liberté d'aller selon sa fantaisie jouer aux boules ou passer quinze jours dans sa ferme de Meisenthâl pour bâtir un réservoir à truites en dégustant la cuisine délectable de la petite Sûzel, la fille de son fermier Christel.C'est d'ailleurs à cause de ce réservoir à truites que, l'ami Fritz se retrouve en dan et de perdre sa vigne et son pari, ce que peu lui chaut on le verra dans ce roman qui eut un immense succès dès sa parution, tant il a de finesse d'observation et de fraîcheur. Les érudits nous l'ont appris : la Bavière où se situe le Hunebourg de Kobus a bien des traits de la Lorraine et du Phalsbourg d'Erckmann, de même que Sûzel incarne un amour de sa jeunesse. L'adaptation à la scène redonnera à l'intrigue son cadre français. Peu importe, au demeurant, car tel qu'il est L'Ami Fritz mérite une place parmi les grands « classiques ».

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    L’Assommoir

    Quatrième de couverture - Zola (Paris, 1840 - Paris, 1902), dans « L'Assommoir », septième roman des « Rougon-Macquart » raconte le drame de la vie populaire : l'alcoolisme, propagé par les débits de boissons nommés à juste titre des « assommoirs ». Coupeau, bon ouvrier zingueur, après un accident, au cours d'une longue convalescence, se laisse gagner par l'alcool. Sa femme Gervaise, qui avait de haute lutte acquis une blanchisserie, après avoir résisté, est à son tour entraîné jusqu'à la pire déchéance.

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    L’atelier de Marie-Claire...

    En 1920, dix ans après le triomphe de Marie-Claire, Marguerite Audoux donnait une suite à son roman. L'Atelier de Marie-Claire dépeint la vie quotidienne de la bergère solognote, devenue adolescente et montée à Paris pour apprendre le métier de couturière. La solitude, la misère, le mal y sont évoqués avec la même bouleversante économie de moyens que dans Marie-Claire. Marguerite Audoux prend, ici, la parole au nom du prolétariat des villes, après l'avoir prise au nom de celui des campagnes. La guerre de 14-18 ayant changé les mentalités et la mode s'étant détournée de l'auteur, ce deuxième roman n'obtint pas le succès du premier. On sait, aujourd'hui, que l'Atelier de Marie-Claire est un chef-d'œuvre au même titre que Marie-Claire; et qu'il en est indissociable

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    L’Eau-qui-dort

    Extrait: On voyait en 18.. à Paris, dans la rue Miromesnil, un vieil hôtel que de récentes constructions ont fait disparaître, et qui, depuis plus de vingt ans, semblait menacer ruine ; mais tel qu’il était, solidement bâti en fortes pierres de taille noircies par les pluies de cent hivers, il aurait bravé les efforts du temps, si un matin la spéculation ne l’avait jeté par terre. Cet hôtel, élevé jadis par un président à mortier du parlement, se composait alors d’un grand bâtiment à toits mansardés, précédé en retour de deux ailes moins hautes, dont le rez-de-chaussée, disposé pour les écuries et les remises, encadrait une vaste cour où l’herbe verdissait entre les pavés. Un jardin où s’allongeaient deux allées de tilleuls taillés en forme de charmilles, entre lesquelles s’étalaient carrément quelques plates-bandes fermées par du buis, s’étendait derrière l’hôtel. Tout alentour de ce jardin monotone montait pesamment un grand mur tapissé de lierre, dont les épais rameaux étouffaient à demi une vigne énorme qui donnait encore, malgré son grand âge, quelques pampres, et çà et là en automne une douzaine de grappes de gros raisins que des bandes de moineaux se disputaient. La cour allait si bien à l’hôtel et l’hôtel au jardin, qu’ils avaient comme un air de ressemblance et de parenté.

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    L’élève Gilles

    L’Elève Gilles est un roman de l'enfance, de la solitude et de la souffrance, de l'angoisse des nuits d'internat, des petits et grands plaisirs des vacances dans la propriété d'une tante qui le recueille, de la découverte de la nature, de la dureté des rapports entre gamins, des premières amitiés exaltées, des premières trahisons, des premières lâchetés… Et puis, il y a ces parents trop lointains, ce père musicien dont on ne sait trop de quel mal il souffre et que Gilles cherche à contenter de mille manières sans jamais y parvenir, cette mère aimante mais qui se consacre tout entière aux caprices de son mari, jusqu'au drame final. L'écriture, qui n’a pas pris une ride, est superbe. On pense à Musil et aux Désarrois de l'élève Törless, on pense à L'Institut Benjamenta de Robert Walser. L’Elève Gilles soutient la comparaison.

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    L’enfant de ma femme

    Extrait: Nos voyageurs se mirent en marche à tâtons, car l’obscurité était si grande qu’on ne pouvait pas distinguer à côté de soi. Déjà ils avaient parcouru plusieurs pièces sans rien découvrir, et Mullern, impatienté, commençait à jurer entre ses dents, lorsque quelque chose passa devant eux, et s’enfuit légèrement à leur approche. Mullern, intrigué, court sans s’arrêter après ce qui fuit devant lui, mais ses pieds s’embarrassent en rencontrant un tabouret : il perd l’équilibre, et tombe la tête dans un baquet plein d’eau.

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    L’ensorcelée

    Lors de la traversée de la lande de Lessay, le narrateur, accompagné de Maître Tainnebouy, entend dans la nuit des cloches sonner. Son compagnon lui apprend que c'est la cloche de l'abbaye de Blanchelande, qui sonne la messe de l'abbé de la Croix-Jugan. Il lui conte alors la terrible histoire de Jeanne-Madeleine de Feuardent et de l'abbé de La Croix-Jugan, ancien chouan...

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    L’héritage de Xénie

    L'héritage de Xénie, est un roman de Henry Gréville paru en 1924. Extrait: ...On a beau être de la noblesse, d'une bonne noblesse de province, on n'en aime pas moins à s'amuser ; or, le club de l'aristocratie étant inaccessible, hors aux affiliés, celui de la simple noblesse étant d'une propreté douteuse, doué d'un médiocre cuisinier, et, de plus, envahi par tout ce qui de près on de loin prétend à la noblesse et travaille dans les ministères, bon nombre de jeunes gens, authentiquement nobles, avaient-ils pris l'habitude d'aller danser le samedi dans les jolis salons neufs, reluisants de dorures, pleins de plantes vertes aux feuillages élégants, du palais de la bourgeoisie...

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    L’homme à l’oreille cassé...

    En 1859, Léon Renault revient de Prusse, où il a fait fortune, pour épouser la jeune fille qu'il aime Clémentine Sambucco. Parmi les nombreux cadeaux qu'il rapporte, le plus étrange est... un soldat de l'armée de Napoléon, mort depuis 46 ans et cependant parfaitement conservé : le colonel Fougas. Avec l'aide de plusieurs savants, il réussit à lui redonner vie. Mais qui est cet homme ? Pourquoi a-t-il une oreille cassée ? Pourquoi, depuis qu'elle a vu le colonel Fougas, Clémentine ne veut-elle plus épouser Léon ?

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