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    Le Politique

    Après avoir défini le sophiste dans le dialogue éponyme, l’Étranger poursuit en recherchant la définition de l’homme politique, en reprenant la méthode par rassemblement5 et division6. Ce dialogue de logique, le Politique comporte une digression sur les digressions et la juste mesure, et s’achève par des considérations sur la bonne constitution politique de la Cité : Platon critique violemment la démocratie comme le pire régime7 et lui préfère la monarchie ou l’aristocratie suivant les lois ; à cela il ajoute que le bon politicien a pour tâche d’éduquer et d’unir les hommes trop tempérants et trop fougueux pour les amener à la juste mesure et par là en faire de bons citoyens, capables de suivre les lois ou de les critiquer, s’ils possèdent la science le leur permettant, en vue du meilleur.

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    Le rire

    « Du mécanique plaqué sur du vivant ». Cette formule n'est pas elle-même plaquée mécaniquement par Bergson sur le rire. Bien au contraire, c'est un Bergson à la fois psychologue, sociologue, philosophe de l'art et moraliste qui écrit Le Rire, essai sur la signification du comique, en 1900, au coeur d'une oeuvre dont ce livre est une étape majeure, et d'un moment dont il traverse tous les enjeux. Une diversité infinie donc, mais plus que jamais dans une intuition, dans une écriture d'une simplicité extrême qui en font un chef d'oeuvre unique.

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    Le Sophiste

    Thèse du dialogue Comment dire ce qui n'est pas Le sophiste se cache dans l'obscurité du non-être. Pour le débusquer, après une tentative de définition dialectique du sophiste qui n'aboutit pas, Platon critique Parménide et sa thèse sur l'être et le non-être, redéfinit la participation de l'être et du non-être et parvient finalement à définir le sophiste. Pour penser la possibilité des fausses propositions, Platon essaye de clarifier deux sources de confusion : d'une part quel sens faut-il attribuer à la conjonction « ne pas » dans « ne pas être » et d'autre part comment penser la valeur d'une proposition en termes de prédication (attribuer à quelque chose une caractéristique particulière) Source: Wikipedia

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    L'homme de cour

    Grand connaisseur de l'âme humaine et des mécanismes de domination, celui qui ne voulait pas seulement vaincre par la force mais aussi par la manière, livre là un édifiant traité de morale et de survie politique.

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    Ménexène

    Extrait: "Socrate rencontre Ménexène, qui revient du sénat, où l’on devait choisir un orateur pour prononcer l’oraison funèbre des soldats morts dans l’année. Il y a bien des avantages, dit-il, à mourir à la guerre : on est loué par des personnages éminents, qui n’hésitent pas à attribuer toutes les qualités, vraies ou fausses, non seulement aux morts, mais encore aux vivants, et qui rehaussent leurs éloges de tous les prestiges de l’éloquence. Pour moi, en les entendant, je me sens grandir dans mon estime et je reste trois ou quatre jours dans cette illusion flatteuse. – Tu te moques toujours des orateurs, dit Ménexène ; et cependant ce n’est pas chose aisée de composer de tels discours, surtout de les improviser, comme ce sera le cas, l’orateur devant être désigné à la dernière minute. – Ces gens-là, réplique Socrate, ont des discours tout prêts, et d’ailleurs l’improvisation est facile en pareille matière. – Tu en serais capable, Socrate ? – Sans doute, car j’ai pour maîtresse d’éloquence Aspasie, et je lui ai justement entendu prononcer un discours qu’elle a composé pour la cérémonie dont tu parles."

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    Phédon

    Socrate a été condamné à boire son poison létal dès le retour du navire transportant le « Deux fois sept »1 : dans la mythologie grecque, Androgée, fils de Minos, roi de Crète, et de Pasiphaé, est assassiné par des Athèniens et des Mégariens à la demande du roi Égée, jaloux de ce qu’il leur a enlevé tous les prix aux Panathénées. Minos, pour venger ce meurtre, s’empare de ces deux villes, les assiège, et oblige les habitants à lui envoyer tous les ans un tribut de sept jeunes garçons et sept jeunes filles qui étaient livrés au Minotaure. Thésée délivre ses compatriotes de ce joug en tuant le Minotaure. Le dialogue se tient le dernier jour de Socrate. Il est la suite directe de l’Apologie de Socrate et du Criton. Quelques amis ont été autorisés à rendre visite à Socrate dans sa cellule avant d’avaler le poison, à la suite de sa condamnation à mort. Une discussion s’engage alors sur la mort, et l’attitude qu’il convient d’adopter face à celle-ci, puis sur la possibilité de la survie de l’âme dans l’au-delà. Le dialogue se termine par un mythe eschatologique sur le jugement des âmes après la mort.

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    Philèbe

    Dialogue Le dialogue se présente à la manière d’un exercice de dialectique, classique dans l’Académie de Platon : chacun a une thèse à défendre touchant un problème philosophique. Le Philèbe pose la question suivante: quel est le plus précieux de tous les biens humains? ; Socrate défend que la vie bonne est avant-tout constituée par la réflexion et la science, tandis que Philèbe laisse le soin à Protarque d'opposer à Socrate sa thèse d’une vie faite de plaisir. L’art se rapporte à la fois au beau et à l’agréable ; il exprime l’un en excitant l’autre ; il a le bien pour dernier but et le plaisir pour condition immédiate. Il y a deux sortes de plaisirs que Platon a distinguées dans le Philèbe : celui des sens qui naît de leur seule satisfaction, et celui de l’âme qui est attaché par un lien merveilleux à la perception du vrai et à celle du bien. C’est ce plaisir exquis et délicat, attaché à la vérité et à la vertu, qui les fait belles, et c'est cette beauté que l’art exprime. Son essence est précisément dans sa dignité. Le Philèbe est l’occasion pour Platon de traiter du bonheur sans négliger la partie corporelle de l’homme, pour constituer une hiérarchie entre les éléments qui le constituent : La mesure : plaisirs de la musique et de l’art qui se mesurent tout seuls, en revanche les plaisirs du corps sont trompeurs; La beauté et la perfection L'intelligence et la sagesse; Les opinions droite et la science Les plaisirs purs : notamment, les plaisirs de la connaissance mêlés d’aucune douleur.

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    Protagoras

    Extrait: "On pourrait appeler le Protagoras une comédie philosophique : la distribution du sujet en actes marqués par des intermèdes, la peinture des caractères, la touche exacte et pittoresque dans l’invention du détail, l’ironie fine et légère, la parodie et la caricature, en un mot toutes les ressources de l’art dramatique servent à égayer la gravité de la matière, et l’aisance avec laquelle Platon les emploie fait souvenir qu’avant de s’adonner à la philosophie il avait été séduit par le théâtre, et que l’admiration exclusive que lui inspira Socrate a peut-être coûté à la Grèce un grand poète comique. L’idée du Protagoras semble avoir été empruntée à la comédie d’Eupolis, les Flatteurs, qui remporta le prix sur la Paix d’Aristophane en 421 av. J.-C. Eupolis avait placé la scène de sa pièce dans la maison du riche Callias, fils d’Hipponicos, le vainqueur de Tanagra (en 426), et les flatteurs désignés par le titre n’étaient autres que les sophistes, au nombre desquels figurait Socrate"

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    Théétète

    La première définition se heurte à l'objection suivante : le monde sensible est devenir, c'est-à-dire un ensemble d'objets qui naissent et qui se corrompent, s'accroissent et décroissent. Monde sensible et devenir sont synonymes. Mais si toute réalité est un devenir, elle se transforme sans cesse, et il est impossible d'y trouver la stabilité nécessaire à une connaissance vraie et certaine ; en effet, dans le sensible, un objet a tantôt telle qualité, tantôt telle autre, ou bien les deux en même temps, si bien que l'on en arrive à trouver des qualités contradictoires dans la même réalité. La conception héraclitéenne du monde sensible anéantit donc la connaissance, en soutenant que la nature du réel est d'être contradictoire. Mais cette conception fait également dépendre la connaissance, à la manière de Protagoras3, des états empiriques de l'individu, selon la formule : « L'homme est la mesure de toute chose ». Ce relativisme, en posant que c'est de l'être-même des choses, et non seulement de leur connaissance, que chaque individu est le critère, fait de la connaissance un simple point de vue, et abolit toute possibilité de vérité. Le Théétète présente au moins deux qualités remarquables quand on le compare aux autres dialogues : c'est le seul des dialogues classés à partir de la maturité de l'auteur à être un dialogue aporétique considéré comme un dialogue de jeunesse. Le Théétète est également l'avant-dernier dialogue à mettre Socrate en scène comme interlocuteur principal - si on considère le dernier comme étant le Philèbe.

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    Timée

    Le dialogue débute par un résumé de la constitution idéale, puis se poursuit par la guerre victorieuse de l’Athènes d’avant contre l’ennemi atlante et la chute de l’Atlantide. Platon cherche ainsi à fonder la constitution idéale décrite dans La République en montrant que dans l’Athènes d’avant, les choses étaient conformes à ce modèle d’excellence, qui lui-même répondait aux fins d’un être humain qui trouvait sa place dans cette cité, cet univers organisé.

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