Summary: Après avoir défini le sophiste dans le dialogue éponyme, l’Étranger poursuit en recherchant la définition de l’homme politique, en reprenant la méthode par rassemblement5 et division6. Ce dialogue de logique, le Politique comporte une digression sur les digressions et la juste mesure, et s’achève par des considérations sur la bonne constitution politique de la Cité : Platon critique violemment la démocratie comme le pire régime7 et lui préfère la monarchie ou l’aristocratie suivant les lois ; à cela il ajoute que le bon politicien a pour tâche d’éduquer et d’unir les hommes trop tempérants et trop fougueux pour les amener à la juste mesure et par là en faire de bons citoyens, capables de suivre les lois ou de les critiquer, s’ils possèdent la science le leur permettant, en vue du meilleur.